jeudi 19 avril 2007

L'amour avec un gros "Q"

L’amour avec un gros « Q »

Partie 1

Le mois de Novembre est là. Il fait gris et froid, il pleut non stop, j'ai une angine et pour couronner le tout je suis à découvert.
A part ça tout va bien.
Peut être que si je fais les yeux de Bambi; mon charmant, gentil et non moins compréhensif banquier me prêtera de quoi subsister (payer le loyer en gros) jusqu'à la saison prochaine.
Y’a des mois de merde, des semaines pourries, et des jours déprimant. Tiens, en parlant de déprime : ce soir je dois voir Raphaël, un de mes meilleurs amis. Je le connais depuis une dizaine d'année, on s'est rencontré sur les bancs de la fac. C’était pendant ma deuxième première année d’éco il me semble. C'est d'ailleurs un miracle qu'on se soit croisé vu l'assiduité avec laquelle on suivait les cours... Lui en revanche Il avait un Papa qui était patron d'une grosse boite... Je vous laisse le soin d'imaginer ce que fait Raphi à présent.Il m'a appelé ce matin, car il a l'intention de me présenter Laurence, une fille qu'il a rencontré cet été sur la côte (la boite de papa marche bien.). Il est paraît-il amoureux. (Ce qui lui arrive en moyenne 4 fois par an.) Je vais passer une folle soirée à les voir dégouliner d'attention l'un envers l'autre à base de: "c'est toi qui raccroche, non, c'est toi, et gouzi gouzi, et smurch smurch, et mon nez, il est a qui mon nez..." (Pardon, je m'égare)
Rien que d'y penser, j'ai déjà la nausée ; mais c'est mon ami et je suis censé me réjouir pour lui. (Non ?) J'adore tenir la chandelle et le pire c’est que je ne pourrai pas lui dire ce que je pense réellement de son laideron avant qu'ils aient rompu… Dans environ trois mois… Non, je suis mauvaise langue, la dernière en date a duré Trois moi et 4 jours.Ce soir, en plus ils vont me présenter Daphnée, la meilleure amie de Laurence qui vit une tragédie avec son mec (la pauvre bichette).
Quelle soirée palpitante en perspective, non mais franchement, comment je peux faire pour me retenir de sauter de joie et de hurler mon bonheur au monde entier ?
A propos, il me reste de l'herbe... Au moins j'arriverai de bonne humeur et avec un peu de chance je vomirais dans la voiture et devrais rentrer précipitamment... (Et y’a des gens qui me trouvent négatif.)Raphaël sonne à ma porte au moment ou j'allume mon cône, j'en tire trois longues lattes et le laisse s'éteindre dans le cendrier en claquant la porte. Je monte dans sa voiture, la tête me tourne un peu, et je fixe les aléas de la vie parisienne par la fenêtre en acquiesçant à tout ce qu'il me dit sans vraiment écouter... On arrive place de la Madeleine, les vitrines des magasins chiques se succèdent et l'ambiance n'est plus la même que sur la rue de Rivoli...C'est incroyable comment une grande ville peut générée autant d'ambiance différentes en si peu d'espace. La pluie cesse, on se gare sur un passage clouté, l'air frais du dehors me fouette le visage et me remet les idées en places (un peu). Je tâte mes poches pour trouver mon paquet de cigarettes, mais je me rends compte que je l’ai oublié chez moi. La soirée commence bien.
Raphi me sourit et me dit de ne pas m'inquiéter, que j'en trouverai là où on va. C'est vrai ça, ou va-t-on au fait?Je le suis dans la rue, y’a pas beaucoup de monde le soir dans le huitième. On se retrouve au bout de cinq minutes devant le Bouddha Bar. La déco est pas mal, bouddha géant, lumière tamisée, musique zen : endroit pseudo branché pour Chalala parisien lambda. Je frissonne (la fièvre sans doute). Alors que je maudis le ciel (oui y’a un Dieu et je suis persuadé qu’il aime me torturer !) d'avoir payé mon paquet de clopes plus de 50 balles, je vois de charmante jeune fille moulée de soie rouge s'approcher de notre table. Je commence déjà à me sentir mieux et file un coup de coude à mon ami:
-Les voila!
Il me regarde d'un air choqué (de vierge effarouchée) et me rétorque:
-Les filles que je vais te présenter sont classes, ce ne sont pas de vulgaires pétasses en mal de queues!(C'est bien dommage...) Tiens, les voilas qui arrivent !
Dés que je les aperçois je me dis que j'aurai vraiment du prendre le temps de le fumer entièrement ce pétard...et même de l'agrémenter d'une bière ou deux...On dirait Laurel et Hardy, et habillé à la mode des années 80, du rouge à lèvre en plus ! (J'ai mal au cœur, pourvu que la soirée passe vite.)Après plus de trois heures de tortures d'ordre psychologique (en fait 20 minutes à ma montre) la première pause pipi de ces dames s'impose. Elles se lèvent en gloussant et filent vers les toilettes. Je me mets à prier dans ma tête pour qu'il ne me pose pas LA question fatidique !
Evidement moins de 30 secondes après il me demande avec la bouche en cœur (ou plutôt en cul de poule):
-Alooors? Tu les trouves comment ?
(Comment te dire ça sans te vexer mon ami? Je ne dirai pas qu'elles sont incolores et inodores car leurs vêtements sont du pire gout qu'il m'ait été donné de voir, et leurs eaux de toilettes carrouf me rappelle des fragrances cachées que je n'avais pas sentis depuis la vidange de la fosse sceptique de la maison de campagne de mes grands-parents il y'a de ça une vingtaine d'année. Elles sont juste bêtes à manger du foin, sans saveurs aucunes, et tellement amusante que je préfèrerais passer la soirée en tête à tête avec mon banquier afin qu'il me rappelle le montant de mon découvert et qu'il me précise ce que ça va me coûter en agios.). Je répond :
-Je les trouve absolument charmantes! (et y'en à qui disent que je suis mauvais acteur!)
-Et mignonnes hein!(J'ai vraiment la nausée)
-Tu m'ôtes les mots de la bouche! Elles reviennent un sourire aux lèvres, Laurence (Hardy) laisse même apparaître une dent en or d'un gout exquis. Je n'ai jamais compris pourquoi les filles depuis la nuit des temps vont aux toilettes à plusieurs...Que peut-il donc se passer là dedans? Elles ne font pas de trucs cochons... Ca j'en suis sure. Je pencherais plutôt sur un truc biologique genre une sorte d'hormone qui leur donnerait envie toutes en même temps... Pour moi c'est l'un des plus grands secrets de l'humanité avec la Starac et le fétichisme des pieds...).Je vous passe la suite du dialogue... (Je n'imposerais cela à personne ! Même pas à la grosse caissière désagréable du monop !) C’est aussi long et douloureux qu’une visite chez le dentiste quand il doit me refaire un plombage sans anesthésie !
On s'attarde pas mal sur les problèmes de cœur de la Daphnée (Laurel), de son ex Jérôme qui est une belle pourriture et de la chance qu'ont « Raphi » et « Laulau » présent à cette table de s'être trouvés.Je pense toucher le fond et j'ai chaud, je décide d'aller aux toilettes à mon tour pour me passer de l'eau sur le visage. Je m'excuse auprès de mes tortionnaires et quitte la table. Voilà que j'ai des vertiges maintenant, je bouscule malencontreusement une jeune femme qui se retourne:
-Tu peux pas faire attention espèce de…toi ?
-Natasha?!? Qu'est-ce que tu fais là?
De toute les filles de la terre, il a fallut que je tombe sur Natasha du bureau. La fille la plus belle du monde (de mon monde) avec son petit nez retroussé, ses jolis cheveux noirs en pétards et sa jolie taille toute fine ! Elle est même plus belle que Nicole Kidman, Tracy Chapman, et Batman réunie !
-J'attend des amis qui ne devraient pas tarder à arriver; et toi?
Inutile de dire que je n'ai pas envie que cette douce apparition voie les boulets auxquels je me retrouve enchaînés ! Ca risquerait de compromettre la chance hypothétique qu’il se pourrait bien que peut être un jour, elle puisse envisager la possibilité d’une éventuelle idylle avec moi. Je bafouille donc:
-Heu, ben... En fait j'attends moi aussi mes amis je ne sais pas ce qu'ils font...A ce moment là un rire hystérique de hyène enragée venant de derrière se fait entendre et arrive à couvrir la musique et le brouhaha de la foule pendant quelques instants... Suffisamment longtemps pour faire se tourner quelques têtes vers l'origine de se séisme sonore... Je me retourne lentement en espérant que ce n'est pas ce que je crois que c'est. Evidement si ! Quand je vous dis que Dieu m’en veux personnellement ! Daphnée (Laurel) est écroulée de rire, et je l'entends hurler "arrêtez tous les deux, je vais faire pipi!"Mon front ruisselle de sueur alors que je jette un coup d'œil à Nat qui avec son sourire en coin habituelle me dit:
-Y'a quand même des cas sociaux...
-Ca c'est sûr...Un petit silence s'ensuit suivi par un début de phrase de sa part:-Dis donc, ça fait longtemps qu'on à pas...Interrompue par:
-JAAAAAAAMMMESS, hé ho, JAAAAAAAMMMESS!Daphnée m'a vue... Avec le maximum de dignité qu'il me reste (c'est à dire pas beaucoup), je fais un signe de la main sans me retourner.
-Ha, je crois que tes amis sont là! Ce n'est plus un sourire en coin maintenant, c'est carrément une pub pour Colgate ultrabright. Elle me fait une tape sur l'épaule et me fait une bise sur la joue gauche... J'aimerai partir en courant mais je dois subir une toute dernière humiliation:
-Natasha on te retrouve enfin! (Un accent anglais.)
Deux garçons et une fille s'approchent de nous. Les deux garçons sont grands et bien bâtis, l'un est blond aux cheveux longs, l'autre est brun et coupé court. La fille quant à elle est menue et porte une petite robe en velours noire adorable; elle à les yeux brillants et tiens le grand blond par la taille. (Voilà, moi mes amis sont des grosses taches tirés d’un catalogue Tati, et les siens sont tirés d'une brochure Dolce & Gabana.)
-Stanley, Stéphane et Marie, je vous présente James.
Je sers la main des deux hommes, la tête recommence à me tourner de plus belle, je me penche sur la fille, lui fait la bise et constate qu'elle à la peau douce et un parfum un peu trop sucré. Puis je m'écroule.
Blackout.
Je reprends un peu connaissance dans ce qui me semble être une ambulance, j'ai encore chaud, j’entends des gens autour de moi; je perçois tout de très loin... J'ai envie de dormir...
Blackout.

Partie 2

Deux jours ont passé, je rentre de l'hôpital tout à l’heure. Ils avaient d’abord cru à un coma éthylique, mais en prenant ma température (ne me demandez pas comment, j'étais inconscient), ils se sont rendu compte que j'avais juste un truc bizarre. C'est un peu plus grave qu'une angine et un peu moins qu’une leucémie.
Ca me permet de prendre une semaine d'arrêt maladie légitime (pour une fois).
Raphaël est venu me chercher car il se sent un peu responsable. Enfin c'est ce que je crois, car sitôt assis dans sa 206 coupé qui sent presque le désinfectant, il se met à me parler de Laurence (un peu) et de Daphnée (surtout).J'ai tellement mal à la tête que je continue d'acquiescer à tout ce qu'il me dit et ne me rends pas compte qu'il insiste de plus en plus quant au fait de revoir la copine de sa chérie du moment ; tout absorbé que je suis par mes réflexions : « est-ce que Natasha voudra bien coucher avec moi après ça ?.. »
Bon, il est 15h22 les téléfilms de M6 et TF1 pour ménagères ménopausées battent leurs pleins et je m'ennuie... Tous les gens normaux travaillent, je n'ai pas envie de lire la pile de bouquin en retard que je me suis promis de lire pour montrer à quel point je suis cultivé et pour briller en société (à quoi bon, je n’ai pas de vie sociale de toute façon). Il ne me reste plus qu'à surfouiller sur le web... C'est bien fichu ce machin d’internet! J’apprends pleins de trucs intéressant qui ne me serviront jamais à rien, je fais des jeux débiles ou je dois rentrer des clefs dans des serrures, ou faire des créneaux à l'aide des flèches du clavier. D’ailleurs ça m’énerve, je n’y arrive pas ! Putain de jeu à la con ! ca me met en rogne et je sursaute quand le téléphone sonne.
Je réponds du ton le plus morne possible:
-Quoi encore ?
-HAHAHA James, quel farceur.
Je fais le tour rapide de mes connaissances susceptibles de rigoler aussi bêtement à cette simple accroche téléphonique:
-Daphnée.-
Voui, hihi, Comment vas-tu?
Il fut un temps pas si lointain; je l'aurais envoyé paitre, mais là, je ne suis pas en état de marche, les médocs doivent faire leurs effets après tout.
Je converse donc normalement (j’essaie) avec l'amie de l'amie de mon ami en me disant que je suis peut être trop exigeant. Elle est déjà sympa de m'appeler pour prendre de mes nouvelles, elle est disponible et puis un style vestimentaire douteux ça peut se changer. Finalement on se fixe un rendez vous la semaine suivante. Elle voudrait plus tôt mais je veux reprendre possession de tous mes moyens. J'ai lu une étude récente qui prétendait que les filles les plus moches sont souvent les meilleurs coups... Et il se trouve que j'ai vraiment besoin de m’accoupler, ça devient vital. Arrive le Mardi soir: on à rendez-vous à la Bastille vers 21h... L'heure approche et alors que je me prépare, je reçois un SMS:"Prob, te rejoins ché toi + tar." Bon, ça commence mal... En plus j'ai horreur des sms. La plupart du temps j'ai besoin de rappeler l'interlocuteur pour comprendre ce qu'il a voulu me dire. Là ça va c'est encore compréhensible… Mais je suis censé faire quoi? Elle me rejoint, mais je fais quoi d'ici là? Et la partie de jambe en l'air que j’avais prévue? Bon, je vais me servir un chti drink apéro et zapper sur les programmes passionnant de la télévision hertzienne.
Elle arrive deux heures plus tard alors que je finis la pizza que je me suis commandée en Désespoir de cause. Evidement la dernière bouchée m'échappe des mains et tombe sur ma chemise blanche, j'aurai eu l'air trop fin sinon. Je lui ouvre la porte et constate qu'elle est trop maquillée (remarque, ça veut dire qu'elle fait des efforts pour me plaire, peut être que le lit va tanguer après tout), son parfum est différent mais tout aussi désagréable.
Je décide de ne pas m'arrêter sur ce détail, ni sur le fait que les boucles de ses cheveux me font plus l'effet de poils pubiens que de jolies anglaises, ni sur le fait que son jean rose bonbon et sa chemise jaune simley la boudinent tel un petit salami transgénique (hum!).Elle entre sans mot dire en faisant une tête bizarre. Je lui propose à boire; elle décline, s'assoit sur mon petit canapé (qui paraît encore plus petit quand elle est dessus) et tapote la place à côté d'elle pour que je la rejoigne. A peine ai-je posé mes fesses sur le tissus qu'elle se jette sur moi et m'embrasse goulument, qu’elle m'arrache la chemise en soufflant comme une bête alors que moi je la regarde l'air un peu affolé:
-J'ai envie de toi, prend moi!
-Heu, je, ben....
Ces lèvres se posent (s'écrasent!) à nouveau sur les miennes avant même que j'ai pu répondre quoi que ce soit. Ses gestes sont précipités, nerveux et désordonnés, (je ne pensais pas que je dirais ça un jour, mais les préliminaires ça peut avoir du bon...) Elle tente de défaire ma ceinture, fait un faux mouvement et me donne un coup dans les parties. Je me plie en deux, mais elle recommence à m'écraser alors que sa langue mouillée fouille au plus profond de mes amygdales. Finalement elle arrache trois boutons de mon jean, et je me retrouve à poil, bandouillant à moitié. Elle se lève et enlève ses vêtements à la va-vite, elle s'accroupie et se jette goulument sur ce que j'ai de plus précieux au monde! J'ai beau ne pas être monté comme Rocco, je sens chaque coup de dent sur mon membre devenu à peine plus rigide. Pour couronner le tout, la voir nue me permet de contempler chacune de ses vergetures blanches et irrégulières là ou la peau s’est élargie plus que de raison. Finalement le supplice cesse, elle sort un préservatif, me l'enfile et commence à m'enfourcher en gigotant dans tous les sens et en poussant des petits cris.
Je fais un gros effort de concentration pour faire le vide en moi et penser à tout pleins de jolies paires de fesses, de filles magnifiques en lingerie, de baisers langoureux entre une rousse et une brune, mais rien n'y fait. Je commence même à avoir mal au dos à force de supporter son poids remuant. Son ventre et ses bras font comme la gelée que je mangeais petit à la cantine et je sais que je n'y arriverais pas. Je fais alors une nouvelle chose que je n'aurais jamais cru faire un jour. Je pousse un long grognement en fermant les yeux pour faire comprendre au pachyderme que j’ai tout donné. Elle cesse enfin, et m'inflige une dernière succion bruyante.Je file aux toilettes pour qu'elle ne puisse pas voir que la capote est aussi vide que mes bourses pleines. J’en profite pour me passer de l'eau sur le visage et me rincer la bouche. Je me prépare à retourner l'affronter. Je pénètre dans la pièce, elle est assise en fumant une de mes cigarettes. Décidément, aucune tenue ! Je m'approche calmement, me demandant ce qu'on va bien pouvoir se raconter.
Un silence gêné de quelques secondes s'installe entre nous, mais elle le brise de sa voix nasillarde:
-Je dois te parler...
-Oui? (allons bon.)
-Mon ex, tu sais, Jérôme?
-Le connard à la queue de castor junior? Ce Jérôme là?
-Oui...
-Ben quoi ?
-C'est en couchant avec toi que j'ai compris que je l'aimais.
-...
Deux options s'offrent à moi alors que mon ego tombe en pièces détachées: soit je le prends bien, soit je le prends mal. J'opte pour la deuxième solution vue l'épreuve abominable que je viens de subir et que j'ai vraiment les nerfs. Je lui réponds de mon ton le plus cynique:
-Ravi de t'avoir rendu service.
-Merci, c'est très gentil à toi de l'accepter si bien.
Putain, elle est trop conne ! Elle ne comprend même pas le second degré. Voyons voir… comment lui faire comprendre les choses le plus simplement possible :
-TOI Y'EN A ETRE UNE GROSSE CONNE. MOI VOULOIR VOMIR QUAND MOI VOIR TOI! TOI PLUS BETE QUE LA PLUS BETE DES SPICES GIRLS! EVE ANGELI ETRE UNE LUMIERE A COTE DE TOI! CAPPICHE?
La suite est rapide et douloureuse.
Rapide car elle reste quelques instants à me fixer avec ses grands yeux inexpressifs, puis elle se rhabille rapidement en pleure, quitte mon appart, et j’espère ma vie !
Douloureuse car Laurence par solidarité féminine rompt aussitôt avec Raphaël; et ce dernier me jugeant (grand Dieu!) responsable, décide de gentiment et amicalement (cela va s'en dire) me casser furieusement la gueule. Je crois que nous ne sommes plus trop amis à présent.
Consolons-nous: le cannabis fait passer la douleur. Ils l'ont dit dans urgences, et si urgences le dit, ben moi je m'incline et j'y crois à mort!

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